Dans une tentative de clarification, notre étude de base sur le dilemme paradoxal chez deux grands dramaturges, Y.Idris et A. Camus qui ouvrent une fonction théorique et fonctionnelle du théâtre au XXème siècle, qui depuis l’antiquité a été destiné à être représenté sur la scène « Mimésis » selon Aristote où on voyait les héros qui évoluaient hybride et polymorphe, le texte théâtral parmi d’autre genre littéraire était caractérisé comme un texte qui comporte des spécificités qu’on ne peut pas trouvées dans les autres formes : didascalies, découpages, actes, scènes, décors, protagonistes, costumes, variantes et invariantes, entités de langage, discours…
Selon Anne Ubersfeld, le texte de théâtre à été qualifié de texte « à trous » d’une finalité unique. Fonction et langage, et représentation ; le tout mêne vers un dilemme à résoudre.
Les approches textuelles comparatives codifient le texte théâtral comme une forme textuelle stéréotypée voué à l’imprécision et à la réduction par rapport à la vision du monde et son univers poétique. De ce point de vue, nous avons entrepris l’étude du récit théâtral chez A. Camus et Y. Idris qui constitue un dilemme paradoxal. Le théâtre est un art de société uni par une culture et un langage ; lieu de convention commune. A. Artaud dans Le théâtre et son double, explicite cette idée en déclarant : (…) « Il invite l’esprit à un délire qui exalte les énergies (…) fait tomber le masque, (…) découvre le mensonge, la veulerie, la bassesse, la tartuferie. »
Le texte dramatique et la représentation scénique sont le fruit d’un savoir-faire particulier, ils exigent des enjeux, s’interrogent sur les rapports dialectiques qui les lient ensemble selon une démarche judicieuse.
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