Cet article se propose d’étudier les relations que pourrait entretenir un écrivain avec le personnage principal de son roman en vue d’une guérison potentielle d’un certain mal dont il souffre, sans pour autant révéler sa propre identité. Pour ce faire, l’écrivaine a eu recours à la projection, un mécanisme de défense consistant à projeter sur une autre personne ce que l’on ressent ou les souffrances qu’on subit. Anne-Véronique Herter met en œuvre l’écriture, non seulement pour se délester d’un fardeau qui lui pèse, mais aussi et surtout pour se préparer à un nouveau départ tout en s’appuyant sur les souvenirs du passé. |