You are in:Home/Publications/L’espace identitaire dans Le Ciel de Bay City de Catherine Mavrikakis

Prof. Hassan Mohamed Mahmoud Bahrawy :: Publications:

Title:
L’espace identitaire dans Le Ciel de Bay City de Catherine Mavrikakis
Authors: hassan mohamed mahmoud bahrawy
Year: 2016
Keywords: Not Available
Journal: Les Eaux Vives
Volume: Not Available
Issue: 4
Pages: Not Available
Publisher: Bulletin de l'Association Internationale de la Critique Littéraire, Éditions de l'AICL
Local/International: International
Paper Link: Not Available
Full paper Hassan Mohamed Mahmoud Bahrawy_2.docx
Supplementary materials Not Available
Abstract:

Écrivaine et essayiste, Catherine Mavrikakis appartient à la littérature québécoise de langue française et est intégrée dans le corpus de la littérature migrante à cause du thème de l’exil, du mal identitaire et de la double culture dans la plupart de ses romans. Cette recherche se propose d'étudier l'espace identitaire dans le célèbre roman de cette romancière "Le ciel de Bay City (2008)". Ce dernier est une œuvre importante de la littérature migrante, car il reflète l’expérience de l’exil et du déracinement, et le passage de la crise identitaire à la quête de l’identité culturelle d’origine. Il se divise en deux parties incarnant deux époques distinctes : la vie troublée de la narratrice Amy, enfant et adulte à Bay City du Michigan, vécue avec sa mère Denise et sa tante Babette, des femmes d'origine juive polonaise, ainsi que sa vie en tant que jeune dame et mère, loin de cette ville. L'espace divise, à première vue, le roman a l'étude en deux types de lieux : Bay City qui intervient comme lieu d’accueil et hors Bay City où se regroupent divers lieux, tels le fleuve indien "le Gange", le Nouveau-Mexique et la Pologne, qui ont servi à formuler l’identité de la narratrice Amy. Tout d’abord, les personnages féminins, surtout la mère et sa sœur, se retrouvent privés de leur identité culturelle, linguistique et humaine. Ils sont privés de leur liberté pour la simple raison qu’il s’agit de personnes juives. Puis, ils ont eu la possibilité, surtout la narratrice, d’exprimer librement leur identité et de lutter pour la reconnaissance de cette identité. Sous cette perspective, la présente recherche propose d’analyser la relation entre l’espace et l’identité telle qu’elle est donnée dans le roman en question. Celui-ci exprime davantage les opacités de l'espace identitaire. Cette étude est basée sur deux axes principaux. Le premier portant sur "les espaces de destruction identitaire" donne une place importante à Bay City et à Auschwitz où l’identité des femmes juives a été complètement stigmatisée, voire déniée. Les espaces occupés par ces femmes se transforment en un lieu de silence, en une prison. Ils contiennent des dénis identitaires survenus tant dans la société d’accueil qu’en terre d’immigration. Le deuxième propose d'examiner "les espaces de construction identitaire" : Il s’agit d’étudier la recomposition de l’identité dans les différents lieux, tels le fleuve indien "Le Gange", le Nouveau-Mexique et la Pologne, où se déplace la narratrice pour qui les deux premiers lieux gèrent un sentiment de confort et de stabilité et le troisième entraîne une recherche identitaire àla terre des ancêtres. Le récit peut se lire ainsi comme un espace où se pose avec permanence la question de l’identité dans le sens large du terme. Et cet espace identitaire, lié au déplacement voulu ou imposé de force, a un lien significatif avec l’individu qui l’habite.

Google ScholarAcdemia.eduResearch GateLinkedinFacebookTwitterGoogle PlusYoutubeWordpressInstagramMendeleyZoteroEvernoteORCIDScopus